jnjkn
Why do you always put me in control?
Regarder. Se regarder. Être regardée.
Toujours. Sans relâche.
J’ai grandi dans ce va-et-vient permanent entre l’image qu’on donne et celle qu’on voudrait avoir. Entre filtres et récits, corps figés et émotions mises en scène. J’ai appris à me construire comme ça, dans ce flux numérique, en observant, en comparant, en me jugeant.
Ce n’est pas une histoire originale, mais plutôt une histoire tristement banale. C’est une expérience partagée et profonde à la fois. Un inconfort commun.
Autour de moi, elles sont nombreuses à vivre cette même contradiction : vouloir se montrer, mais pas trop ; s’aimer, mais à condition de se plier ; contrôler l’image, tout en sachant qu’elle nous échappe.
Ce travail photographique est né de ce constat : de ne plus savoir très bien où commence le regard des autres et où finit le nôtre.
J’ai proposé à des femmes de se prêter à l’expérience. Certaines sont des amies. D’autres, des personnes plus lointaines croisées sur les réseaux. Toutes ont accepté de se laisser voir, pas de poser, mais de laisser apparaître. De ralentir.
On s’est rencontrées, parfois plusieurs fois.
On a parlé.
On a échangé.
Je suis allée chez elles.
Elles ont écrit.
Pas pour expliquer, mais pour dire ce qui restait, les doutes, les contradictions, les silences aussi.
Peu à peu, les corps ont pris leur place. Juste là. Présents.
Il n’y a pas de morale dans ce projet.
Pas de solution miracle.
Juste une tentative; celle de faire une pause dans le flux. De créer un espace où l’image n’est plus une performance, mais une trace de quelque chose de doux.
Un regard posé avec soin. Une écoute. Une manière de se réconcilier, pas entièrement, mais un peu.
Toujours. Sans relâche.
J’ai grandi dans ce va-et-vient permanent entre l’image qu’on donne et celle qu’on voudrait avoir. Entre filtres et récits, corps figés et émotions mises en scène. J’ai appris à me construire comme ça, dans ce flux numérique, en observant, en comparant, en me jugeant.
Ce n’est pas une histoire originale, mais plutôt une histoire tristement banale. C’est une expérience partagée et profonde à la fois. Un inconfort commun.
Autour de moi, elles sont nombreuses à vivre cette même contradiction : vouloir se montrer, mais pas trop ; s’aimer, mais à condition de se plier ; contrôler l’image, tout en sachant qu’elle nous échappe.
Ce travail photographique est né de ce constat : de ne plus savoir très bien où commence le regard des autres et où finit le nôtre.
J’ai proposé à des femmes de se prêter à l’expérience. Certaines sont des amies. D’autres, des personnes plus lointaines croisées sur les réseaux. Toutes ont accepté de se laisser voir, pas de poser, mais de laisser apparaître. De ralentir.
On s’est rencontrées, parfois plusieurs fois.
On a parlé.
On a échangé.
Je suis allée chez elles.
Elles ont écrit.
Pas pour expliquer, mais pour dire ce qui restait, les doutes, les contradictions, les silences aussi.
Peu à peu, les corps ont pris leur place. Juste là. Présents.
Il n’y a pas de morale dans ce projet.
Pas de solution miracle.
Juste une tentative; celle de faire une pause dans le flux. De créer un espace où l’image n’est plus une performance, mais une trace de quelque chose de doux.
Un regard posé avec soin. Une écoute. Une manière de se réconcilier, pas entièrement, mais un peu.
jnjknSoupçonne-moi du meilleur
Lors d’un workshop à Marseille avec la photographe Anne Golaz, nous avons rencontré des élèves de 3e dans un collège. En échangeant autour de la création d’images, ils m’ont confié leur peur du temps qui passe, cette inquiétude face au fait de grandir.
Pour répondre à cette sensibilité, j’ai choisi de les initier à l’autoportrait, un moyen pour eux de se réapproprier leur image, d’affirmer leur présence. À travers ces photographies réalisées ensemble, notre rencontre prend forme, capturant un instant suspendu entre l’enfance et l’âge adulte.
Pour répondre à cette sensibilité, j’ai choisi de les initier à l’autoportrait, un moyen pour eux de se réapproprier leur image, d’affirmer leur présence. À travers ces photographies réalisées ensemble, notre rencontre prend forme, capturant un instant suspendu entre l’enfance et l’âge adulte.
jnjkn
Lola & Cinzia
Travail documentaire réalisée pour mon amie Lola.
Peur de la perte.
Une peur qui nous touche tous de loin et qui nous frappe un jour de plein fouet.
Comment l’accepter ?
Faut-il réellement l’accepter ?
Il y a trois ans, Cinzia est tombée malade. Leur quotidien a soudainement changé, et c’est désormais à Lola de veiller sur elle.
Cette série d’images témoigne de moments précieux, d’un amour inconditionnel entre une mère et sa fille, de tendresse.
Peur de la perte.
Une peur qui nous touche tous de loin et qui nous frappe un jour de plein fouet.
Comment l’accepter ?
Faut-il réellement l’accepter ?
Il y a trois ans, Cinzia est tombée malade. Leur quotidien a soudainement changé, et c’est désormais à Lola de veiller sur elle.
Cette série d’images témoigne de moments précieux, d’un amour inconditionnel entre une mère et sa fille, de tendresse.
jnjknCREW
ALICE est un laboratoire d’imagination collective qui interroge activement notre rapport à l’espace à l’EPFL. Dans ce contexte de collaboration entre le CEPV et l’EPFL, ma réflexion s’est portée sur le dialogue entre l’architecture et le graffiti, explorant comment ces deux formes d’expression interagissent et transforment notre perception du cadre bâti.
Ce travail collaboratif avec des graffeurs s’est matérialisé à travers des affiches, conçues comme des surfaces de discussion entre ces pratiques. À travers ces expérimentations, le but était de brouiller les frontières entre l’espace construit et l’intervention graphique, questionnant les notions de territoire, d’appropriation et de narration visuelle.
Ce travail collaboratif avec des graffeurs s’est matérialisé à travers des affiches, conçues comme des surfaces de discussion entre ces pratiques. À travers ces expérimentations, le but était de brouiller les frontières entre l’espace construit et l’intervention graphique, questionnant les notions de territoire, d’appropriation et de narration visuelle.